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Supraconductivité et nickelates

Les cuprates (oxydes de cuivre) sont actuellement les supraconducteurs aux plus hautes températures : -135°C. Les scientifiques essaient de trouver de nouveaux candidats pour lesquels cette température serait encore plus élevée. Cela implique de comprendre très finement les mécanismes électroniques en jeu entre les éléments composant le supraconducteur.

Des calculs théoriques prédisant un éventuel caractère supraconducteur chez d’autres oxydes, les nickelates, ces derniers ont été étudiés par une équipe internationale de chercheurs de l’UMP CNRS/Thales (Univ. Paris-Saclay), de l’Université Complutense de Madrid et de l’Helmholtz-Zentrum de Berlin. Leur recherche portait plus précisément sur les propriétés électroniques et magnétiques à l’interface entre les couches formant ce type de matériau. Leurs résultats, obtenus notamment sur la ligne GALAXIES, identifient la covalence des liaisons atomiques comme un élément clé pour ajuster les propriétés de l'interface et y révèlent un nouvel état magnétique.