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25ème édition de l’école européenne HERCULES : succès pour la semaine organisée à SOLEIL

Du 16 au 20 mars, SOLEIL accueillait la 25ème promotion de l’école HERCULES (Higher European Research Course for users of Large Experimental Systems), formation européenne placée sous l’égide de l’Université Joseph Fourier et de l’INP Grenoble. Retour sur une édition riche et importante dans la formation de ces jeunes chercheurs.

Après plus de 3 semaines passées à Grenoble, une cinquantaine de doctorants, post-doctorants ou jeunes chercheurs issus de toute l’Europe sont venus assister aux cours et TP organisés à la fois à SOLEIL et au Laboratoire Léon Brillouin autour des interactions lumière/matière et des techniques synchrotron et neutron, dans le cadre de l'école HERCULES. L’édition 2015 est un véritable succès : 70 jeunes chercheurs ont été choisis parmi les 140 à 150 demandes de participation à la seule école européenne de cette ampleur sur les possibilités liées aux grands instruments (synchrotrons et sources de neutrons).

A SOLEIL l’évènement était coordonné par Alessandro Coati (responsable de la ligne SIXS) et Sandrine Schlutig (scientifique sur la ligne MARS), qui fêtait  sa première participation en tant qu’organisatrice.  Voici leur ressenti sur cet évènement majeur de la vie des jeunes scientifiques.

Quel est le but de cette école ?

L’école a été créée il y a 25 ans, et dès le départ la volonté était réellement de fédérer une communauté scientifique autour de la science proposée par les grands instruments. Cet esprit perdure encore aujourd’hui, et les promotions se soudent au-delà du contexte scientifique.

D’ailleurs nous avons tous deux été élèves d’HERCULES il y a quelques années, ce qui doit être le cas de tous les organisateurs ! Encore aujourd’hui, nous sommes en contact avec d’autres participants, et les collaborations sont très fructueuses.

Bien sûr, l’intérêt est aussi dans la qualité des cours proposés. Les intervenants sont souvent des références mondiales dans leurs domaines respectifs.

Quel est le programme de la semaine ?

D’abord, il faut prendre en compte les niveaux différents des participants (doctorants, post-doctorants, chercheurs). Les participants viennent de deux communautés : la première axée sur la chimie physique et les matériaux, la seconde en lien avec la biologie et les sciences du vivant. Tous vont suivre des cours fondamentaux, puis des TD et des TP plus spécifiques. L’originalité repose dans la flexibilité du dispositif : chacun va choisir ses cours, TD et TP en fonction de ses besoins. Pour certains, il s’agira de  renforcer son savoir-faire autour d’une technique en particulier et pour d’autres l’objectif sera d’apprendre de nouvelles techniques.

Cette année, nous avons également innové avec deux nouveaux cours qui s’ajoutent à ceux dispensés depuis plusieurs années : un cours sur la lumière synchrotron et les Matériaux anciens, donné par Sebastian Schoeder (responsable de la ligne PUMA), et un second donné par Claire Laulhé (scientifique sur la ligne CRISTAL) traitant de résolution temporelle et du slicing.

Au niveau des TP, plus d’une dizaine de lignes ont été impliquées et nous tenions à remercier tous nos collègues qui se sont impliqués. Sans oublier bien sûr l’équipe du Bureau des Utilisateurs qui a parfaitement organisé cette semaine, et sans qui l’évènement ne serait pas une aussi belle réussite.

Que retenez-vous de cette édition ?

Cette formation, la seule en Europe, permet à des jeunes scientifiques de découvrir les techniques liées aux synchrotrons et aux réacteurs mais elle permet également aux scientifiques de SOLEIL de transmettre leurs connaissances à des futurs utilisateurs ou faire des naître des vocations pour travailler sur synchrotron. C’est une sorte d’apprentissage. Cette promotion 2015 s’est révélée extrêmement impliquée et agréable. Qui sait, parmi eux se trouvent peut-être les organisateurs de l’édition 2025 ?